L’opérateur de communications, basé dans la Manche, propose des solutions alternatives à la fibre. Il prévoit de doubler ses effectifs et de tripler son chiffre d’affaires dans les prochaines années.
» Rapide à mettre en oeuvre, entre 12 et 18 mois, à des coûts abordables au regard des enjeux, et performante avec un débit allant de 50 à 100 mégabits par seconde, la 4G fixe est une solution de transition et une technologie alternative », souligne le dirigeant. »
5 000 COMMUNES COUVERTES À CE JOUR
Dans le cadre des réseaux d’initiative publique (RIP) ou de ses propres investissements, NomoTech a déjà déployé plus de 3.000 sites radio en France pour couvrir les zones blanches et opérer une montée en débit. L’entreprise couvre à ce jour près de 5.000 communes de France.
Avec un chiffre d’affaires de 35 millions d’euros en 2016 et un prévisionnel de 45 millions d’euros en 2017, NomoTech, qui emploie 200 salariés, est présent dans 55 départements, soit par des contrats directs, soit indirectement en travaillant avec l’opérateur de la collectivité. Sa volonté est d’en toucher d’autres demain. « Notre ambition est de devenir le plus petit des grands opérateurs. Nous envisageons de doubler nos effectifs et de tripler notre chiffre d’affaires dans les trois à cinq ans qui viennent », annonce Philippe Le Grand.
En France, de 50 à 100 nouveaux sites radiophoniques seront déployés chaque année - en 2017 et en 2018 - pour atteindre le chiffre de 200 sites annuels dès 2019. Parallèlement, le nombre d’abonnés sur la boucle locale radio (hors satellite) devrait grimper, entre 2017 et 2019, de 70.000 à environ 300.000 abonnés.
Source : Les Echos du 09/08/2017 - Lire l'article en ligne